Mes Premiers Boutons
Lors de mes premières règles, à 14 ans (étant extrêmement maigre, elles sont arrivées tard), je pouvais sentir que tout changeait dans mon corps, y compris ma peau. Ma peau devenait plus grasse, surtout à la zone T. Mon nez et mon front pouvaient briller toute la journée. J’ai commencé à remarquer des points noirs sur mon nez, mon front et mon menton avant même que l’acné ne fasse son apparition. Je détestais ces petits points noirs sur ma peau pâle. À l’époque, j’étais très mal à l’aise d’avoir la peau claire. On me demandait souvent si j’étais malade, fatiguée ou encore on me qualifiait de fantôme pour faire référence à ma peau blanche. Et chaque petite imperfection, comme les rougeurs, les points noirs, les boutons et les cicatrices, ressortait sur mon visage, intensifiant davantage ce complexe.
Pas longtemps après avoir remarqué les points noirs, mes premiers boutons sont apparus. Pendant mon adolescence, mon acné se limitait principalement à mon front. Tout mon front, d’une tempe à l’autre, et même la zone entre mes sourcils, était couvert de boutons. Malheureusement, j’ai encore les cicatrices de cette époque, mais c’est un sujet pour un autre article. Si je devais décrire les boutons, ils étaient généralement gros avec le bout blanc, un type d’acné appelé acné pustuleuse. Les pores de ma zone T ont également changé et sont devenus plus larges et visibles.
Bien que je n’aie pas consulté un dermatologue pour confirmer la gravité de mon acné, je le considérais comme modéré. Malgré mon front couvert de boutons, je n’étais pas trop préoccupée par mon acné. Après tout, n’est-il pas normal que les adolescents traversent cette phase-là? À mon avis, mon acné n’était pas assez grave pour justifier une consultation médicale ou la prise de médicaments forts. Cela aurait été bien de ne pas avoir de boutons du tout, mais j’avais en quelque sorte accepté l’état de ma peau.
Mauvaise Génétique?
Cependant, je ne pouvais m’empêcher de remarquer que toutes mes camarades de classe avaient l’air d’avoir une peau parfaite. Je me demandais souvent : « Pourquoi ont-elles toutes une peau parfaite? » Ma première pensée était: « Les bons gènes ! » Mais je ne pouvais m’empêcher de me demander si elles étaient réellement toutes bénies de bons gènes. Plus tard, au début de la vingtaine, j’ai découvert que beaucoup d’entre elles prenaient des contraceptifs. Les contraceptifs prescrits contre l’acné sont souvent des contraceptifs oestroprogestatifs. Ils contiennent à la fois des œstrogènes et de la progestérone qui rééquilibre les niveaux d’androgènes dans le corps, réduisant ainsi la production de sébum et, par conséquent, l’acné.
Et moi, dans tout ça? Avais-je de mauvais gènes? J’ai commencé à remettre en question ma génétique et à essayer de déterminer à qui je ressemblais. À l’époque, je cherchais des réponses pour m’aider à mieux accepter ma condition cutanée. J’ai même demandé à mes parents s’ils avaient déjà eu de l’acné. Cependant, aucun d’entre eux n’avait eu un seul bouton ni un seul point noir. Et leurs frères et sœurs alors ? Avaient-ils eu de l’acné?
Du côté de mon père, ils sont trois frères, et aucun d’entre eux n’avait eu d’acné. En revanche, du côté de ma mère, ils étaient cinq frères et sœurs, et un seul d’entre eux avait eu de l’acné. Ma tante. Elle avait même eu une acné sévère, de l’adolescence à la mi-trentaine. À cette époque, il n’y avait aucune prise de conscience de l’acné chez les adultes, et malheureusement, je peux toujours voir des séquelles sur sa peau. De plus, à cette époque, on ne consultait pas un médecin pour de simples boutons sur le visage.
Voilà, j’ai trouvé ma réponse! J’avais les gènes de ma tante – quelle chance! Je pensais qu’il n’y avait rien à faire, et donc dû accepter mon destin, en espérant que ma peau ne serait pas trop endommagée. J’ai aussi cinq frères et sœurs – deux sœurs et deux frères. Parmi les trois sœurs, deux, dont moi, avaient de l’acné de l’adolescence à l’âge adulte. Et, seule l’une d’entre elles a eu de l’acné à l’âge adulte. Sa peau et ses cheveux étaient plus secs que les miens, et n’a eu de l’acné qu’à 22 ans. En ce qui concerne mes deux frères, ils ont eu de l’acné à l’adolescence, mais elle est partie naturellement une fois qu’ils ont atteint 19 ou 20 ans.
Il est vraiment important de connaître son histoire familiale pour comprendre sa peau et mieux en prendre soin. À travers ce blog, je veux vous fournir toutes les informations nécessaires pour visualiser mes antécédents et mieux comprendre mon parcours de soin de la peau. De nombreux facteurs peuvent influencer l’état de votre peau, tels que votre lieu de résidence, la pollution, votre alimentation, vos habitudes, le stress, le sport, etc.
On dit que la peau est le plus grand et le plus mystérieux de tous les organes, et de nombreux éléments influent sur le traitement, les soins et la beauté de notre peau.
Mon manque d’assurance, le début
J’avais 18 ans! C’est à ce moment-là que j’ai commencé à me sentir mal dans ma peau. Mes boutons étaient toujours présents sur mon front, et on pouvait clairement voir que je venais de sortir du lycée. Même si j’avais toujours de l’acné et des points noirs, ce n’était pas aussi grave qu’auparavant, je l’admets. Cependant, je me sentais plus mal à l’aise qu’auparavant. Quel paradoxe! J’ai commencé l’université, et les premiers jours, j’ai tout de suite remarqué que la présence de l’acné sur le visage des gens n’était pas aussi marquée qu’au lycée. Personne, à l’université, n’avait de l’acné! Pas une seule personne! Je me sentais seule!
C’était la première fois que je souhaitais avoir une peau parfaite, sans aucun défaut. J’ai commencé à me maquiller pour cacher mes boutons et mes points noirs. J’étais très passive à cet âge! Je ne faisais pas de recherches, je n’allais pas chez le dermatologue, et je me contentais d’accepter ma peau, en espérant que l’acné parte naturellement… jusqu’à mes 23 ans! J’ai attendu cinq longues années avant de prendre rendez-vous chez un dermatologue. Je suppose que je pensais aussi à l’époque qu’il était inutile de consulter un médecin pour de simples boutons. Mauvaise idée! Il n’est pas étonnant que j’aie des cicatrices sur la peau!
Qu’est-ce qui m’a poussée à consulter un dermatologue à 23 ans ? Qu’est-ce qui m’a fait changer d’avis? Que s’est-il passé pour que je recherche des soins médicaux ? Avant d’entrer dans le vif du sujet, il est bon de comprendre ce qu’est l’acné et la différence avec l’acné adultes. Restez à l’affût de mon prochain article sur « l’acné »!
Abonnez-vous pour rester informés des nouveaux articles!
N’hésitez pas à partager votre propre expérience de vos premiers boutons et/ou points noirs dans les commentaires! Je serais ravi de lire votre témoignage!
Merci de m’avoir lue!
À bientôt, Beautifully Moi!

[…] expliqué dans mon premier chapitre de mon parcours de soins de la peau, c’est à 23 ans que ma lutte contre l’acné a pris une tournure inattendue. Découvrez […]
J’aimeJ’aime
[…] Version française ici […]
J’aimeJ’aime
[…] peau, vous pouvez lire mes articles précédents: « Ma Peau« ; « Ma Peau: Les Premiers Défis – Part 1« ; « Ma Peau: Acné et Rosacée – Les Premiers Défis – Part […]
J’aimeJ’aime